
samedi, juillet 31, 2010
Neuf autorisations délivrées pour l'importation de la viande bovine de l'Inde

Toutes les conditions favorables réunies
Le commissariat du festival a tiré, semble-t-il, tous les enseignements utiles de l'édition précédente. En témoignent l'organisation, la rigueur et la ponctualité qui ont marqué le premier jour du festival. Rompu à ce genre de manifestation, la commissaire a mis en place toutes les conditions favorables au déroulement du festival. Par rapport à l'année dernière, il y a une différence palpable, que ce soit sur plan artistique ou organisationnel. Des cadres de la culture en parfaite symbiose La commissaire du festival a placé des cadres de la culture à des postes dits sensibles. Djamel Elyebdiri,loup blanc des manifestations, à la restauration, le très sympathique Abdelkader Lamdar est chargé de la communication, le tout souriant Kada Rahmane au transport, une tâche qu'il a accomplie comme il se doit l'année dernière et Abdelatif ET Zouaoui, qui préfèrent travailler dans l'ombre. Lifting notable au stade Le stade des trois frères Amarouche s'est drapé de ses plus beaux atours ! pour accueillir cet événement très attendu par les mélomanes. Ainsi, un lifting a été opéré dans plusieurs endroits, de manière a offrir des conditions favorables au public. Ainsi des familles auront un espace propre a eux tout comme les jeunes couples qui vont trouver toutes les conditions possibles de voir aisément les spectacles. Les nuits s'emballent Les nuits belabbessiennes s'animent davantage depuis l'amorce du festival. En effet, il y a une semaine, la ville dormait plutôt que prévu, mais le prolongement des soirées suite aux concerts prévus dans le cadre de la manifestation, fait le grand bonheur des noctambules. PROGRAMME AUJOURD'HUI : Chebs Benhabib, Allam, Nani, Kader Japonais, Jamila, Houari manar, el Hindi, Zinou DIMANCHE 1er AOغT 2010 Famille des arts, Chebs Akil, Fadela, Abdou, Elhabri, MAGIC SYSTEM LUNDI 2 AOغT 2010 Cheb Mimoun, Djillali Ammarna, ONB, Zahouania, Houari Benchenet, Cheb Hassan
Mohamed Lamine, vedette de la première soirée
Il était presque minuit quand la représentante du ministère de la Culture, accompagnée des autorités locales, à leur tête le secrétaire général, déclara, devant un public peu nombreux, mais très sympa: au non de madame la ministre,"Je déclare ouverte, la troisième édition du festival national de la chanson rai qui se déroule, cette année, au stade de trois frères Amarouche alors qu'il avait, jusqu'ici comme arène le stade du 24 févier." C'est sous un ciel complètement dégagé, dominé par une lune aussi scintillante que Saâda Taoues, la représentante de la ministre de la Culture, a prononcé, devant un public surchauffé à blanc, son allocution de bienvenue. D'entrée, elle s'excuse quant au non déplacement de la ministre, retenue, dit-elle par un calendrier chargé. Brièvement, elle lancera, à sa place, un message de félicitations au public bel abbessien, mettant en relief l'objectif assigné au festival, qui n'est autre que de rester dans la dynamique culturelle amorcée ces derni! ères années par le président de la République. Prenant le relais, Mounir Lareidj, l'animateur attitré de la télévision annoncera sans tarder le programme de la manifestation. Il invitera par la suite le cheikh Naâm, un chanteur local d'ouvrir le bal. Vêtu d'une chemise rouge traversée par des rayures noires, cheikh entama une rentrée fracassante sur scène. Il évolua visiblement dans un terrain conquis au vu de cette fièvre qui s'est emparée du public des qu'il a prononcé les premiers mots. Il puisa ainsi de son riche répertoire et interpréta, avec sa voix roque et suave, des chansons comme Wawalfi, Anti li bia, entre autres, qui trouvèrent visiblement écho chez le public chambré dans la tribune tout en face de la scène. Il emballa davantage le public quant il reprend, en guise d'hommage posthume à Ahmed Zergui, une chanson rajustée Marsam, en vogue dans les années 80 où le défunt faisait feu de tout bois. Lui emboîtant le pas, le groupe 113, méconnu du large public et dont ! les produits portent essentiellement sur les problèmes récurre! nts de l'immigration, a tenté de faire l'ambiance en interprétant en play-back des reprises de Fadhéla et Zahouania. Il a alterné le bon, le moins bon, le mauvais et l'excellent. Lui succédant, Mohamed Lamine, dont le nom n'est plus à présenter, s'est révélé, à première vue, un bourreau de la scène. Portant une chemise rouge et imberbe, ce petit lutin a su, avec sa voix toujours intacte, conquérir et les coeurs et les esprits. Bien qu'il n'ait pas apporté cette année de nouveaux tubes, Mohamed Lamine a puisé, cependant, dans son riche répertoire pour finir avec la présentation de 5 chansons aussi magnifiques les unes que les autres. Celle qui emballa davantage le public fut, Anti Omri, une chanson que le public a réclamée en choeur. Il céda la scène, le front saillant de sueur, à Houari Dauphin dont le nom a été scandé a gorges déployées par ses inconditionnels. Fidèle à son accoutrement, pantalon et chemise jean, El Houari n'a s'est pas départi de sa longue chevelure, enco! re moins de sa verve habituelle.Très à l'aise sur scène, l'enfant d' El Bahia a charmé un public avec « je pense à toi, je pense », « kha li ni » entres autres. Durant sa prestation qui a duré 40 minutes, il a eu du mal à chanter seul tant que le public l'interrompit à chaque fois pour enchaîner des chansons qu'il a interprétées avec joie. A noter que la troupe Rim-K de France, Cheikh Nâam, la marocaine Chebba Maria, Cheb Fayçal ont été, aussi de cette première soirée qui s'est prolongée tard dans la nuit. Il était 2 heures du matin, la tribune commence à se vider, le sommeil prend le dessus. Nous quittâmes le stade avec un rendez-vous pris pour le lendemain. La mémoire de Ahmed Zergui plane La mémoire du feu Ahmed Zergui, décédé le 20 avril 1983 dans un accident de la route planera une semaine durant sur le festival national de la chanson qui aura pour arène le stade des trois frères Amarouche. Né en 12. 5. 1948 au quartier de l'Emir Abdelkader, plus précisément au bouleva! rd des morts, Zergui, un pseudo, acquis du fait de sa peau plutôt brune! de son vrai nom Hammam Ahmed a grandi dans le quartier d'El Graba où venaient alors quasi régulièrement les grands cheikhs qui chantaient a ciel ouvert sur les places publiques Tahtaha en l'occurrence l'amour, l'amitié la souffrance?.. Il affûta donc ses armes dans ce milieu plutôt artistique en improvisant, sur place, des soirées musicales durant lesquelles le défunt imita au détail prés Cheikh Boutaiba, Hattab qui furent avec Cheikha Djenia leurs idôles privilégiées. Petit à petit, Zergui se fraya une place dans le milieu artistique local en introduisait, dans un premier temps, la guitare à côté de la derbouka et le Gasba et constitua en sus de Zaârat Abdelkader, Kaddour, Mohamed, Derbal et les autres le groupe Zergui qui va faire un tabac dans les mariages avec des tubes aussi sulfurants les uns que les autres. Il enregistra en 1979 avec des moyens plutôt rudimentaires son premier album intitulé Khalti Katima, Ya Rdjal ou lache, entre autres. Le groupe, dont les membres! sont issus de l'école de la rue, verra, en un laps de temps, sa cote de popularité monter en crescendo. Il franchit, grâce à son verbe cru et facile puisé du quotidien d'alors et sa musique réajustée le seuil locale pour s'étendre sur le territoire national. Son sérieux et sa droiture y était pour beaucoup dans cet exploit. Des lors, les invitations aux mariages pleuvaient de partout. Il animait presque gratuitement sinon avec des sommes plutôt symboliques les fêtes du coin. Ainsi le cercle de la notoriété s'agrandit et on comptait parmi ses fans inconditionnels, Cheb Khaled, Mami, pour ne citer que ces deux. Il signera l'été 82 un album à valeur prémonitoire en 1881 intitulé «Moul taxi», et reprend avec un arrangement d'une rare touche artistique, poèmes légendaires de Mostefa Benbrahim. En 1982, lors d'une journée plutôt pluvieuse, la mort de Zergui tomba tel un couperet. Ahmed quitta ce bas monde en pleine ascension artistique à l'âge de 34 dans un accident de la route ! laissant toute une ville en deuil. Depuis lors, aucun chanteur n'est ve! nu remplacer ce vide laissé par ce chanteur dont le parcours ainsi que sa vie méritaient des livres et des livres.
Lotfi double Canon, Mohamed Allaoua et le syrien Ali Deek créent les plus beaux moments de Djemila

Festival arabe de Djemila: les chanteurs algériens mettent le turbo

S'inspirer de ses idoles ne fait de mal à personne

Khaled et Latifa Raafat en duo très prochainement

CRB-Djoliba: le Chabab à une victoire de la phase de poules

Vaste programme de développement du réseau de pipelines

Festival arabe de Djemila: les chanteurs algériens mettent le turbo

Les Canaris en quête de confirmation
Après avoir réussi, de la plus belle des manières, son baptême du feu en Ligue des champions africaine en allant glaner les trois de son déplacement en ةgypte, face à El-Ismaïli, la JS Kabylie retrouvera, ce soir à 21 heures, ses supporters au stade du 1er- Novembre de Tizi Ouzou, pour le compte de la deuxième journée du groupe B face aux Nigérians de Hearthland (ex- Iwanwanyou). Ce sera l'occasion pour les coéquipiers de Belkalem, l'auteur du but de l'exploit en ةgypte, de consolider leur fauteuil de leader, ce qui balisera davantage la voie d'accès au carré d'as, surtout qu'ils auront, une autre fois, à recevoir sur le terrain les ةgyptiens du Ahly du Caire, eux, qui n'entendent nullement en décrocher, en se donnant à fond pour remporter cette seconde joute qu'ils disputeront crânement devant leur public. ہ peine rentrés d'ةgypte, et sans se donner le temps de savourer leur victoire, les Canaris ont pris l'avion à destination de Marseille (France) pour effectuer un second ! cycle du stage de préparation d'intersaison qu'ils avaient entamé à Casablanca (Maroc), avec quelques joutes amicales dans le but de mettre en place un système de jeu adéquat pour la rencontre d'aujourd'hui, outre le fait de mieux réguler les automatismes en mettant l'accent sur le travail collectif, et faciliter l'intégration des nouveaux joueurs. Joint par nos soins, l'attaquant des Jaune et Vert, Mohamed Amine Aoudia dira sur cette rencontre : «Ce sera pour nous l'occasion de confirmer le résultat de la première journée en ةgypte. Notre destin est entre nos mains et on tâchera à se donner à fond pour augmenter nos chances, et ne pas décevoir nos supporters pour notre première rencontre de la saison devant eux.» Quant à leurs adversaires du jour, leur mission serait de se racheter après le faux pas qu'il avait enregistré à domicile face au Ahly du Caire (1-1) et ce, afin de garder leurs chances intactes pour une qualification aux demi-finales. Se trouvant depuis mercredi ! à Alger, les Nigérians ont tenu à saluer la qualité de l'accue! il qui leur a été réservé par leurs homologues.
Abdelkader Messahel: en politique extérieure, le parti du FLN dispose d'un "ancrage référentiel solide"

TP Mazembe-ES Sétif : une rencontre déjà décisive pour les Sétifiens

Mohamed Lamine, vedette de la première soirée
Il était presque minuit quand la représentante du ministère de la Culture, accompagnée des autorités locales, à leur tête le secrétaire général, déclara, devant un public peu nombreux, mais très sympa: au non de madame la ministre,"Je déclare ouverte, la troisième édition du festival national de la chanson rai qui se déroule, cette année, au stade de trois frères Amarouche alors qu'il avait, jusqu'ici comme arène le stade du 24 févier." C'est sous un ciel complètement dégagé, dominé par une lune aussi scintillante que Saâda Taoues, la représentante de la ministre de la Culture, a prononcé, devant un public surchauffé à blanc, son allocution de bienvenue. D'entrée, elle s'excuse quant au non déplacement de la ministre, retenue, dit-elle par un calendrier chargé. Brièvement, elle lancera, à sa place, un message de félicitations au public bel abbessien, mettant en relief l'objectif assigné au festival, qui n'est autre que de rester dans la dynamique culturelle amorcée ces derni! ères années par le président de la République. Prenant le relais, Mounir Lareidj, l'animateur attitré de la télévision annoncera sans tarder le programme de la manifestation. Il invitera par la suite le cheikh Naâm, un chanteur local d'ouvrir le bal. Vêtu d'une chemise rouge traversée par des rayures noires, cheikh entama une rentrée fracassante sur scène. Il évolua visiblement dans un terrain conquis au vu de cette fièvre qui s'est emparée du public des qu'il a prononcé les premiers mots. Il puisa ainsi de son riche répertoire et interpréta, avec sa voix roque et suave, des chansons comme Wawalfi, Anti li bia, entre autres, qui trouvèrent visiblement écho chez le public chambré dans la tribune tout en face de la scène. Il emballa davantage le public quant il reprend, en guise d'hommage posthume à Ahmed Zergui, une chanson rajustée Marsam, en vogue dans les années 80 où le défunt faisait feu de tout bois. Lui emboîtant le pas, le groupe 113, méconnu du large public et dont ! les produits portent essentiellement sur les problèmes récurre! nts de l'immigration, a tenté de faire l'ambiance en interprétant en play-back des reprises de Fadhéla et Zahouania. Il a alterné le bon, le moins bon, le mauvais et l'excellent. Lui succédant, Mohamed Lamine, dont le nom n'est plus à présenter, s'est révélé, à première vue, un bourreau de la scène. Portant une chemise rouge et imberbe, ce petit lutin a su, avec sa voix toujours intacte, conquérir et les coeurs et les esprits. Bien qu'il n'ait pas apporté cette année de nouveaux tubes, Mohamed Lamine a puisé, cependant, dans son riche répertoire pour finir avec la présentation de 5 chansons aussi magnifiques les unes que les autres. Celle qui emballa davantage le public fut, Anti Omri, une chanson que le public a réclamée en choeur. Il céda la scène, le front saillant de sueur, à Houari Dauphin dont le nom a été scandé a gorges déployées par ses inconditionnels. Fidèle à son accoutrement, pantalon et chemise jean, El Houari n'a s'est pas départi de sa longue chevelure, enco! re moins de sa verve habituelle.Très à l'aise sur scène, l'enfant d' El Bahia a charmé un public avec « je pense à toi, je pense », « kha li ni » entres autres. Durant sa prestation qui a duré 40 minutes, il a eu du mal à chanter seul tant que le public l'interrompit à chaque fois pour enchaîner des chansons qu'il a interprétées avec joie. A noter que la troupe Rim-K de France, Cheikh Nâam, la marocaine Chebba Maria, Cheb Fayçal ont été, aussi de cette première soirée qui s'est prolongée tard dans la nuit. Il était 2 heures du matin, la tribune commence à se vider, le sommeil prend le dessus. Nous quittâmes le stade avec un rendez-vous pris pour le lendemain. La mémoire de Ahmed Zergui plane La mémoire du feu Ahmed Zergui, décédé le 20 avril 1983 dans un accident de la route planera une semaine durant sur le festival national de la chanson qui aura pour arène le stade des trois frères Amarouche. Né en 12. 5. 1948 au quartier de l'Emir Abdelkader, plus précisément au bouleva! rd des morts, Zergui, un pseudo, acquis du fait de sa peau plutôt brune! de son vrai nom Hammam Ahmed a grandi dans le quartier d'El Graba où venaient alors quasi régulièrement les grands cheikhs qui chantaient a ciel ouvert sur les places publiques Tahtaha en l'occurrence l'amour, l'amitié la souffrance?.. Il affûta donc ses armes dans ce milieu plutôt artistique en improvisant, sur place, des soirées musicales durant lesquelles le défunt imita au détail prés Cheikh Boutaiba, Hattab qui furent avec Cheikha Djenia leurs idôles privilégiées. Petit à petit, Zergui se fraya une place dans le milieu artistique local en introduisait, dans un premier temps, la guitare à côté de la derbouka et le Gasba et constitua en sus de Zaârat Abdelkader, Kaddour, Mohamed, Derbal et les autres le groupe Zergui qui va faire un tabac dans les mariages avec des tubes aussi sulfurants les uns que les autres. Il enregistra en 1979 avec des moyens plutôt rudimentaires son premier album intitulé Khalti Katima, Ya Rdjal ou lache, entre autres. Le groupe, dont les membres! sont issus de l'école de la rue, verra, en un laps de temps, sa cote de popularité monter en crescendo. Il franchit, grâce à son verbe cru et facile puisé du quotidien d'alors et sa musique réajustée le seuil locale pour s'étendre sur le territoire national. Son sérieux et sa droiture y était pour beaucoup dans cet exploit. Des lors, les invitations aux mariages pleuvaient de partout. Il animait presque gratuitement sinon avec des sommes plutôt symboliques les fêtes du coin. Ainsi le cercle de la notoriété s'agrandit et on comptait parmi ses fans inconditionnels, Cheb Khaled, Mami, pour ne citer que ces deux. Il signera l'été 82 un album à valeur prémonitoire en 1881 intitulé «Moul taxi», et reprend avec un arrangement d'une rare touche artistique, poèmes légendaires de Mostefa Benbrahim. En 1982, lors d'une journée plutôt pluvieuse, la mort de Zergui tomba tel un couperet. Ahmed quitta ce bas monde en pleine ascension artistique à l'âge de 34 dans un accident de la route ! laissant toute une ville en deuil. Depuis lors, aucun chanteur n'est ve! nu remplacer ce vide laissé par ce chanteur dont le parcours ainsi que sa vie méritaient des livres et des livres.
27 millions de chômeurs en 2009 en Afrique

1 à 5 ans de prison ferme à l'encontre de cinq individus impliqués dans une affaire de trafic de devises

S'inspirer de ses idoles ne fait de mal à personne

Le mouvement El-Islah réaffirme sa détermination à oeuvrer pour la criminalisation du colonialisme français

En hommage à Hacène El-Annabi
Des journées du Malouf en hommage au cheikh Hacène El-Annabi se sont tenues, les 28, 29 et 30 juillet courant, à l'initiative de l'association AFAK pour le développement de l'activité culturelle et artistique des jeunes de la wilaya de Annaba. Ces journées ont eu pour arène le théâtre régional de Annaba (TRA) Azzeddine Medjoubi et le théâtre de verdure ainsi que sur la plage de Ain- Achir. Cette initiative est appelée à faire perpétuer l'oeuvre et l'art de ce grand artiste que les Annabis apprécient et ils aiment perpétuer son souvenir à chaque fois que l'opportunité leur est donnée, ce qui permettra également aux estivants venus de divers horizons de le découvrir et de ''gouter'' à son talent. Le défunt Cheikh Hassan El Annabi a su imposer dans l'univers de l'andalou par sa voix chaude et la finesse des intonations qu'il parvenait à tirer de son instrument de prédilection, le violon. Il est le maître du malouf qu'il a légué à de nombreux amoureux de cet art en créant une éc! ole de musique à Annaba dans le but de promouvoir le malouf dans l'antique Hippone. Cet artiste a, rappelons-le, marqué de son empreinte la vie culturelle dans la ville de Annaba où il a été accueilli dès son plus jeune âge après avoir quitté son village natal d'El Kseur, proche de la capitale des Hammadites (Béjaïa). La vie hors pair de Hassan Aouchel, de son vrai nom, né le 20 novembre 1925, était intimement liée à l'histoire du malouf et partant, à celle de la ville de Annaba. Déjà adolescent, il quitte les bancs de l'école pour s'intéresser à l'art du théâtre et à la musique andalouse qui deviendra sa grande vocation. Tour à tour comédien puis pianiste, il réussit rapidement à s'imposer dans la maîtrise de divers instruments de musique. Ses contacts avec les grands maîtres de l'art andalou, Cheikh Samaï, Mustapha Ben Khammaz, Cheikh Larbi, Mohamed El Kourd, lui permettent de s'illustrer dans son genre musical pour devenir une référence dans le style et la partition. Son! premier disque sorti en 1958 est déjà un succès avec les titr! es Rouh Ya Beni Ouerchen et Jesmi Fana. D'un succès à un autre, Hassan El Annabi s'est élevé au rang de maître incontesté de l'école du malouf annabi en initiant l'orchestre pilote du malouf dès 1966.
Neuf autorisations délivrées pour l'importation de la viande bovine de l'Inde

Le Chabab aux portes de l'histoire
Le représentant algérien en Coupe de la CAF, le CR Belouizdad en l'occurrence, abordera, aujourd'hui, à 20h au stade du 20-Août, la deuxième manche de sa double confrontation face aux Maliens de Djoliba AC, comptant pour les huitièmes de finale (Bis) de la compétition. Partant avec un léger avantage, après le match nul ramené de son safari au Mali (0-0), il y a de cela deux semaines, les protégés de l'Argentin Gamondis, semblent mettre tous les embarras de côté et de ne se concentrer que sur la rencontre de ce soir. Un programme adéquat, et de surcroît des plus chargés, a été mis en place par le driver argentin, dans le but de contrer les offensives des Maliens, dont le point fort demeure le jeu sur les côtés. De ce fait, Gamondi compte mettre en place un système de défense à bloc, qui l'a même essayé durant les matchs amicaux et les matchs d'application. Un système que les joueurs ont vite compris, surtout que leur coach s'est appuyé par des séances de travail avec tableau,! pour qu'ils l'adoptent de la plus correcte des manières. Au moment où cet embarras commençait à se résoudre, un autre est venu perturber le travail de Gamondi, à savoir les blessures. Avec un effectif déjà amoindri, avec les départs de certains joueurs, et la non-qualification d'autres, les deux milieux de terrain, Lahmar et Makhout, ont été contraints de déclarer forfait pour la rencontre d'aujourd'hui pour cause de blessures. C'est, donc, le duo Hérida et Boukedjane qui tiendra le rôle de récupération. Derrière, la charnière centrale de la défense sera occupée par le capitaine Mâameri et Aksas, tandis que sur les côtés, Boukria jouera à gauche alors que Akniouène et Maâziz se disputeront la place d'arrièredroit. L'animation de jeu sera confiée à Aoued, qui sera chargé d'animer le trio d'attaque, composé de Bousehaba, Slimani et Saïbi. Jeudi, le gardien de but Nassim Ousserir a provoqué une grosse frayeur aux siens, après avoir été atteint d'une intoxication alimentaire. ! Une appréhension due essentiellement au fait qu'il est le seul! gardien de but qualifié pour prendre part à cette rencontre, après le départ de Fellah au MC Oran. Le staff technique prévoit, apprend-on, d'utiliser Boukedjane ou Mebarki pour garder les cages dans le cas d'une défection de Ousserir. Quant à l'adversaire du Chabab, qui a rallié l'Algérie dans la matinée de mercredi, il carbure à plein régime dans son championnat, où il occupe la tête du classement et se dirige droit vers le sacre final, au détriment du Stade malien, détenteur du dernier trophée de la Coupe de la CAF. La tâche des Belouizdadis ne sera, de ce fait, pas de tout repos, eux qui comptent sur l'apport de leur public afin d'atteindre, pour la première fois de leur histoire, la phase des poules de cette compétition.
«Les remplaçants sauront relever le défi»
Comme l'ensemble de ses coéquipiers, le capitaine du CRB, Karim Maâmeri, se dit confiant en les capacités des siens de passer l'écueil des Maliens et se qualifier, pour la première fois dans l'histoire du club, pour la phase des poules de cette compétition. S'agissant des préparations de son équipe pour ce rendezvous, notre interlocuteur dira : «La reprise tardive des entraînements nous a longtemps fait défaut au match aller. Malgré cela, nous avons réussi à ramener un bon résultat. Maintenant, et avec la succession des séances avec notre coach, on essaye de régler toutes les défaillances enregistrées au Mali, pour être fin prêt pour le match de samedi». Malgré les absences qui seront enregistrées, Maâmeri ne semble guère se soucier et estime que les remplaçants sauront relever le défi. «Certes, nous serons amoindris, après le départ de certains joueurs et la non-qualifcation d'autres, mais je suis persuadé que cela ne posera aucun problème étant donné que les remplaçant sau! ront relever le défi, surtout qu'il s'agira d'une aubaine pour nous de marquer l'histoire du club. » Sur un autre sillage, et en faisant une évaluation du travail accompli avec le nouveau coach, l'Argentin Gamondi, notre interlocuteur dira : «C'est quelqu'un qui connaît très bien son métier, et sait comment résoudre tous les embarras, techniques et tactiques. Il faut dire aussi qu'il a trouvé des joueurs qui lui ont facilité la tâche». Enfin, Maâmeri a tenu à lancer un message aux supporters belouizdadis leur demandant d'être nombreux ce soir : «Qu'ils soient nombreux et nous soutiennent jusqu'à la fin. Le reste c'est à nous de le faire. »
«Il faudra confirmer face à Heart Land»
Pour compenser le départ de Hadjani vers Tlemcen, Moh, Cherif Hannachi a enfin réussi à convaincre Malik Asselah (il le pistait depuis deux ans) pour signer à la JSK. L'ex-portier du Nahd a vite fait de s'imposer chez les Canaris et sa première sortie en Champion's league face aux ةgyptiens d'El-Ismaïlia a été satisfaisante. Rencontre avec un néo-Canari qui veut prendre son envol vers de nouveaux titres. N'était-ce pas difficile de diriger une défense composée de Belkacem, Coulibaly, Rial et Oussalah ? Non, parce que ce sont des joueurs que je connaissais déjà comme Belkacem par exemple. Mais moi dans ma surface, je suis prêt à tout pour me faire respecter. Dans les dix-huit mètres vous êtes le capitaine d'équipe ? Parfaitement. Même s'il faut en arriver aux insultes pour replacer les défenseurs, je suis capable de le faire pour le bien de l'équipe. C'est moi le chef dans ma surface. Et maintenant, c'est le plus dur qui reste à faire après cette victoire en ةgypte face à l'I! smaïli ? Oui, parce qu'il nous reste à affronter le Ahly du Caire qui n'est plus à présenter et les Nigérians du Heart Land qui sont toujours difficiles à manoeuvrer. Comment s'annonce ce match face aux Nigérians de Heart Land ? Ce qui est sûr, c'est que l'on jouera à domicile et il faudra absolument gagner pour prendre au moins une petite option pour un bon classement final. Est-ce que vous avez une idée sur votre adversaire nigérian ? Je n'ai pas une idée précise sur cette équipe mais je connais la valeur du football nigérian. Dans ce genre de compétition et à ce stade, il n'y a pas d'adversaire facile ; Je sais que nous aurons en face de nous une équipe qui viendra dans le but de glaner des points à Tizi- Ouzou et nous sommes bien préparés pour les contrer mentalement. Il y aura certainement plus de pression à Tizi Ouzou qu'au Caire ? Oui, il y aura de la pression de la part de nos supporters qui voudront que l'on confirme le suc! cès en ةgypte mais on a l'habitude. Hannachi, le président de ! la JSK, prétend que vous étiez, en sélection nationale, tôt ou tard, comme Gaouaoui puis Chaouchi, qu'en dites-vous ? Pour le moment, je me concentre sur mon travail pour défendre le maillot de la JSK. C'est flatteur de la part du président de la JSK de penser ainsi. Bien sûr, mon rêve est de jouer en ةquipe nationale et je vais tout faire pour le réaliser. Les Nigérians vont certainement vous soumettre à un combat physique. Etes-vous prêt ? Je dois dire que sur le plan physique nous sommes prêts même si on est en début de saison. Pour conclure, quel effet cela vous fait de passer de la lutte pour éviter la relégation à la plus prestigieuse des compétitions africaines ? C'est le destin des joueurs de football. Un jour vous êtes au sommet, un autre jour vous vous retrouvez au creux de la vague. Ce qui est sûr, c'est que je n'oublierai jamais le Nahd auquel je souhaite qu'il revienne très vite en Nationale I parce que c'est vraiment une grande école de football qu'il faut préserver.
Coupe d'Algérie: 50 athlètes à la 1re phase de la compétition à Alger-Plage

Championnat d'Afrique de voile: l'Algérie au Kenya pour défendre ses titres continentaux

Championnats d'Afrique de judo (juniors): trois médailles d'or pour l'Algérie

Ligue des champions: la JS Kabylie prête à passer le cap de FC Heartland (Nigéria)

CAN-2010 de basket-ball (-18 ans garçons): l'Algérie bat la Libye (61-60)

Prochaine organisation d'une exposition de photos historiques sur l'Algérie

Grand engouement pour la pétanque à Tissemsilt

Lorsque la chaleur crée la passion pour le train

Des experts onusiens des droits de l'homme pressent Israël de lever le blocus de Ghaza

Baisse des cas de noyade dans la capitale depuis le début de la saison estivale

Exposition de Shanghai: inauguration de la journée nationale du pavillon de l'Algérie

Le président syrien et le roi saoudien entament une visite historique au Liban

Inondations au Pakistan: au moins 408 morts, plus de 150 disparus

Ban Ki-moon appelle Israël à alléger l'embargo sur Ghaza et d'arrêter sa colonisation

Lutte contre la faim: les USA sollicitent leurs partenaires du G20

Lutte contre les incendies en Russie: près de 240.000 hommes déployés

Création de la société nationale de leasing (SNL)

Insertion sociale: placement de 90.000 jeunes en situation de précarité

Chute de plus de 27% des importations de viandes au 1er semestre 2010

Création d'une nouvelle société d'assurances algéro-française

Toutes les conditions favorables réunies
Le commissariat du festival a tiré, semble-t-il, tous les enseignements utiles de l'édition précédente. En témoignent l'organisation, la rigueur et la ponctualité qui ont marqué le premier jour du festival. Rompu à ce genre de manifestation, la commissaire a mis en place toutes les conditions favorables au déroulement du festival. Par rapport à l'année dernière, il y a une différence palpable, que ce soit sur plan artistique ou organisationnel. Des cadres de la culture en parfaite symbiose La commissaire du festival a placé des cadres de la culture à des postes dits sensibles. Djamel Elyebdiri,loup blanc des manifestations, à la restauration, le très sympathique Abdelkader Lamdar est chargé de la communication, le tout souriant Kada Rahmane au transport, une tâche qu'il a accomplie comme il se doit l'année dernière et Abdelatif ET Zouaoui, qui préfèrent travailler dans l'ombre. Lifting notable au stade Le stade des trois frères Amarouche s'est drapé de ses plus beaux atours ! pour accueillir cet événement très attendu par les mélomanes. Ainsi, un lifting a été opéré dans plusieurs endroits, de manière a offrir des conditions favorables au public. Ainsi des familles auront un espace propre a eux tout comme les jeunes couples qui vont trouver toutes les conditions possibles de voir aisément les spectacles. Les nuits s'emballent Les nuits belabbessiennes s'animent davantage depuis l'amorce du festival. En effet, il y a une semaine, la ville dormait plutôt que prévu, mais le prolongement des soirées suite aux concerts prévus dans le cadre de la manifestation, fait le grand bonheur des noctambules. PROGRAMME AUJOURD'HUI : Chebs Benhabib, Allam, Nani, Kader Japonais, Jamila, Houari manar, el Hindi, Zinou DIMANCHE 1er AOغT 2010 Famille des arts, Chebs Akil, Fadela, Abdou, Elhabri, MAGIC SYSTEM LUNDI 2 AOغT 2010 Cheb Mimoun, Djillali Ammarna, ONB, Zahouania, Houari Benchenet, Cheb Hassan
À l'aube de la sixième année de silence, Aït Menguelett chante
Après cette interminable pause, il est intéressant de noter que le premier mot de la première chanson est : ukigh-d (réveillé), une renaissance d'entre les affres de l'ordinaire et les soucis du quotidien, une résurrection depuis le pénible exercice de l'existence, les contrariétés, l'agacement et la colère, vers les élévations éthérées du Verbe. Intéressant aussi de se souvenir que la dernière promesse de la sixième chanson est une farouche envie de combattre et de vivre (anqabel ma nzemr i kra m'ulac an idir yessent). Bonjour l'artiste, même si nous savons que la nuit n'a pas été de tout repos et le jour n'en sera que plus beau. L'' album comporte sept titres mais n'est-il pas vrai qu'ils peuvent être plus de mille et n'en voir que deux : les questions puis la réponse. Le tout dans une rotondité impeccable pour mieux rendre l'unité qui prévaut l'idée générale. Unité audible dans les touches évocatrices, des musiques aux multiples accents de notre vaste pays. La thématique ! aussi n'échappe pas à l'astucieux archétype, le moulage impossible dans lequel se fondent les contraires, le yin et le yang, toute l'oeuvre ne chante que les éternels duels jusque sur la jaquette où la musique est placée au côté droit dans l'espace immaculé et où la face de l'artiste délibérément mal éclairée participe à l'improbable équilibre. Equilibre du balancier ballotté entre deux pôles comme cette horloge au salon qui dit oui, qui dit non? La zébrure qui scinde les deux Univers est forcée par deux points : noir dans le blanc et blanc dans le noir. Une revendication de territoire. La première : la page blanche (tawriqt tcebhant) Le grand embarras de l'artiste qui ne veut pas brader son talent sur des matières mercantiles, pourtant en ce mois de juillet bien acculé par un Ramadhan grignotant l'été, la fête bat son plein et l'appel de la zorna se fait insistant : les tambours sont chauds ! La première résume tout le processus de création et consigne une grande partie de! s questions que se pose l'artiste (fellas tezzin tendhen). Ell! e parle aussi des empêchements journaliers, le manque de concentration et insiste sur la douleur du doigt blessé, l'irremplaçable pièce qui manque (tahjurt i xussen). C'est une comédie qui consacre l'espièglerie des mots qui se refusent au poète, un combat contre la somnolence engendrée par la monotone alternance du balancier bipolaire. La nuit s'annonce longue et la feuille s'obstine à rester blanche. Boukhalfa, un ami, poète, m'éclaire sur le sens de cette f e u i l l e blanche qui n'est autre que la vie, nos vies, blanches au départ elles finissent noircies par une multitude d'hirondelles (tifirreles) posées sur les lignes de nos destinées. C'est finalement La Nuit qui aura beaucoup fait pour le jour presque à l'insu du versificateur qui découvre une feuille visitée. La feuille s'appellerait blanche (en Kabyle : tamellalt) que ça n'étonnerait personne, mais elle s'appelle la belle (tacebhant) l'autre nom pour la blancheur, moins usité, certes, mais combien puissant ; les! cinq années de silence, cinq tomes de feuilles blanches, réponse aux imbéciles, furent éloquentes. La deuxième : Amenugh (combats) Inspirée par une série d'histoires drôles servies par l'ami Ben Mohamed, cette composition part de l'aube de la première journée (tafejrit tamezwarut) jusque dans le néant de l'apocalypse. C'est la description du développement eschatologique depuis l'instinct de survie en passant par les guerres de religions, les conflits d'extensions ou simplement la cupidité et l'injustice du droit d'aînesse. Une histoire qui raconte les déchirements entre l'école et la famille. On y dénombre six raisons de conflits, une pour chaque jour et le septième est réservé pour une saine recréation où une franche rigolade entre amis vaut toutes les philosophies du monde. Le combat cessa faute de combattants. Façon enthousiaste de s'armer de courage : Ne cessez de combattre qu'annihilés par la mort, qui peut-être n'existe même pas ! La troisième : l'art de se la couler! douce, la dolce vitae (serh i waman ad ddun) Elle est bien à sa place ! de troisième. Le berceau n'accueille Morphée que sujet à deux forces d'égales valeurs et antagoniques, si une troisième force, une autre attraction, un autre besoin, un autre point, captivent, alors survient la secousse qui engendre le réveil de l'enfant. Imaginez la fameuse horloge au salon qui disait seulement oui et non se mettre à dire aussi Peut-être : les aiguilles du temps s'affoleront et s'arrêteront sûrement dans le stationnement interdit de l'éternité. Belle escapade chez les dingues qui sont les seules à savoir assener des vérités vraies. Elle commence par une déclamation théâtrale pour mieux accentuer son coté solennel et préciser son cadre purement fictif (idyllique ? ). Elle renforce en détermination les batailles de la deuxième en clamant l'inexistence de la mort car personne ne la rencontre de son vivant ! Se déplacer sur le bord tranchant qui sépare le bien du mal, l'ombre et la lumière, le coeur et la raison, est une manoeuvre douloureuse, inhumaine que se! ul la troisième alternative peut atténuer : la voix qui sonne à nos oreilles, la force qui secoue le berceau de nos convictions, la voie qui mène au Ciel, l'EVEIL. Et puis, comme l'affirme l'attentif entendeur d'Ait Menguellett, mon ami Boukhalfa : le temps n'a pas besoin de nous pour mourir alors ne le tuons pas pour qu'au retour? Peutêtre? Peut-être. Dans ce poème il ya aussi un conseil d'importance capitale : si vous avez peur d'êtres jugés vous n'avez qu'a ne pas juger ! Et van pour les puritains et autres donneurs de leçons de morale. La quatrième : Ayen ibgha wul-iw (les voeux du coeur) Axée sur deux points, la liberté et le savoir. C'est une construction tout aussi ingénieuse accommodant des antagonismes inconciliables où on retrouve les mêmes duels mais surtout le refus de la mort. Les vieux ne devraient pas mourir ni les jeunes d'ailleurs et il n y a que la perte d'un être chère pour découvrir notre folie à tous. Kovanov, je crois, disait que tous les enfants sont ! fous parce qu'ils croient que leurs mères sont immortelles. La mort cet! te chose qui n'existe même pas, fait tant de ravages? concilier l'inconciliable. La quatrième comporte un interlude d'une nostalgie à la limite de la tristesse. Une mélodie connue sur un instrument a vent qui rappelle AZWU, le zéphir, ce souffle de Dieu qui traverse en sifflant les crêtes acérées du Djurdjura. Un acewiq d'origine, de chez nous, comme celui qu'entonnaient nos ancêtres face à l'adversité. Repousser les seuils, détruire les prisons, semer la vérité, le savoir, les ensemencer à tous vents. Et opposer les forces constructrices du bien à la destruction, les cultures au désert en plantant des arbres, des oliviers et des figuiers. Cette chanson se termine sur une véritable déclaration d'amour pour son public : Lounis nous dit, à nous, ses auditeurs, que NOUS sommes le voeu de son coeur (Alebghi b ul-iw). La cinquième : ghas ma n ruh (partir c'est mourir un peu) Le droit du sol ( azal b akal) la valeur de la terre. Où l'on apprend que le passé ne cède sa place au pr! ésent que pour devenir omniprésent. Taferka est la parcelle de terre du Berbère. Elle désigne notre continent, l'Afrique et ce mot est vivant car il contient les éléments de la démiurgie, à savoir la terre et le ciel. Ifri et Qa. C'est de cette racine FR que vient fruri (perpetuer) tafrara (aube) ferru (séparer) et surtout le plus beau asefru (poésie), et derrière Qa se cache Géo la déesse grecque de la terre. Partir, revenir. ہ chaque fois en abandonnant un peu de son âme et revenant vieilli pour mesurer combien ont grandi les mioches. Devenir soi-même les hirondelles qui manquent tant à notre paysage. Partir c'est mourir/pourrir un peu et revenir c'est pourrir/ mourir aussi un peu puisqu'il y aura toujours certains qui préféreront vous voir partir. (Hesben-agh nenfa) les moches nous croyaient bannis d'Afrique à jamais brouillés avec notre amour (étrange ressemblance de ce mot, amour, avec le mot kabyle qui veut dire en même temps, pays, terre et part et qui nous baptisa l! es Maures). C'est une Aude à la terre natale qui marque l'attachement v! iscéral du poète pour son pays et pas seulement, pour son art aussi (Asefru). La sixième : la synthèse. Elle affirme d'abord le retour à/de la création en appelant les inséparables muses du passé désormais omniprésent. La sixième commence par l'envoutant Acewiq de l'inoubliable Louiza, une mélodie du sud que les vieux émigrés savourent comme un nectar venu du bled. Un peu à la Khlifi Hmed qu'un instrument à vent finirait par révéler, Lounis persiste dans cette homogénéité de l'art. ہ l'aube du sixième jour Dieu créa l'Homme. L'Homme qui est la synthèse de tous les dilemmes. La braisière où bouillonnent tant de contradictions. Malicieusement il nous avertit que l'auteur (Win ten-yuran) s'en est sorti indemne et que c'est à l'auditeur (Wid a yeslen) de se débattre dans ce méandre d'idées. Cinq années de cogitation dans tous les nivaux de conscience ont apporté à notre patrimoine culturelle un chefd'oeuvre. Entre cette album et beaucoup d'autres sur le marché il ya la différen! ce qui existe entre le fast food et la bonne cuisine ; pour faire un bon couscous Kabyle il ya des ingrédients qu'on prépare durant des années, du grain de blé au bon couscous blanc, le chemin est long. Alors bonne dégustation? mais les réponses ? Où sont les reponses ? Fairuz, la Libanaise demandait: Hel caribta el fajr xamren fi ku-ussin min atir ? A tu jamais bu l'aurore comme du vin dans des cristaux éthérés ? Puis disait : A âtîni enaya wa ghani fa elghina siru el wujud Donne moi le Nay et chante car c'est dans le chant que s'abrite le secret de l'existence. Les réponses sont peut-être (encore ce sempiternel Peut-être?) dans ce fameux instrument à vent, le Nay, ou, dans, bien mieux : le Vent lui-même ! La dernière : le septième jour comme un beau dimanche, même s'il est des contrées où c'est samedi où vendredi, mais disons toujours comme un beau dimanche, un dimanche de printemps, l'artiste se reposa et passa la parole à Bob Dylan pour nous assurer vraiment, vraiment, ! croix de bois croix de fer que les réponses sont dans le vent ! C'est d! élicieux de se réveiller aux aurores, d'ouvrir ses oreilles, en même temps que ses yeux, de faire, soi-même, le moins de bruit possible, de se faire réceptacle pour les bruissements de la forêt. Quelques matins calmes de Kabylie (il en existe encore) donnent d'inoubliables aubades où s'enchevêtrent bêlements, piaillements, chevrotements et quelques braillements : la vraie symphonie pastorale agrémentée pour les voyants d'un panorama superbe. Dans ce concerto, harmonieux malgré tout, les hirondelles se font désirer. Elles étaient si ponctuelles que la surprise ne venait que des nouvelles figures, des nouvelles venues, des voltiges, acrobaties et autres virtuosités. Il est temps que les hirondeaux reviennent pour reprendre la place, qui est la leur, sur les fibrilles de nos perceptions. Se réveiller aux aurores et dévisager l'imperceptible frontière qui sépare la nuit du jour, l'ombre et la lumière, le bien et le mal. Imperceptible elle l'est pour la multitude, ces hommes, ce! s femmes, qui ne peuvent mesurer ce que la lumière doit à l'ombre. Rares sont les bardes, lucides et adroits, pouvant à ce point déceler les parcelles de nuit dans un jour éclatant. Discerner, scinder, se battre, oeuvrer pour que naisse l'alternative, pour que tonne la troisième chanson, la troisième voie : le jour de clarté !
Coup d'envoi du Festival national de la chanson Raï à Sidi Bel-Abbès

Lotfi double Canon, Mohamed Allaoua et le syrien Ali Deek créent les plus beaux moments de Djemila

Cheikh Nâam, Mohamed Lamine et Houari dauphin enflamment le public bélabésien

Coup d'envoi du Festival de la musique et de la chanson oranaises

Khaled et Latifa Raafat en duo très prochainement

vendredi, juillet 30, 2010
27 millions de chômeurs en 2009 en Afrique (OIT)

Fessttiivallss?
Le pays tout entier vit, presque sans discontinuité, au rythme de manifestations culturelles et de divertissements de tous genres érigées, ces dernières années, en festivals passés, de ce fait, tous, sous l'égide du département de Khalida Toumi. Et, à notre ministre de la Culture de brandir tel un trophée arraché de haute lutte, à chaque fois que l'occasion s'y prête, cette cascade de festivals. Seulement, notre honorable Dame a omis de révéler les montants faramineux puisés dans le trésor public, préférant mettre l'accent sur le nombre de festivals institutionnalisés. Une institutionnalisation, qui, si elle résout la récurrente contrainte financière à laquelle buttent nombre d'organisateurs, provoque, cependant, d'autres problèmes d'une toute autre nature. Dernier exemple en date, l'imbroglio autour de la traditionnelle fête du tapis des Ait- Hichem, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Son institutionnalisation, cette année, n'a pas été du goût de bien de personnes qui y voient u! ne façon de se voir subtiliser une fête qu'ils ont fait naître et grandir au prix de moult sacrifices. Une position similaire à celle adoptée, depuis toujours, par les promoteurs d'un festival itinérant, Raconte-Arts pour ne pas le nommer, et qui sous-entend, en fait, un souci, majeur faut-il le mentionner, celui de ne pas se faire dicter une quelconque démarche et garder ainsi, son autonomie par rapport aux institutions qui ont, par ailleurs, le devoir d'assister ces manifestations financièrement et matériellement. Certains décèlent dans cette démarche d'institutionnalisation à tout bout de champ de manifestations culturelles locales, une manière subtile de «maîtriser» et de s'arrimer le dense tissu associatif culturel, dont regorge l'Algérie profonde. Sous d'autres cieux, l'institutionnalisation ne concerne que les manifestations de dimension nationale, voire internationale qui nécessitent une organisation et une logistique conséquente! s que seule un «Commissariat» peut assurer. Pour les festivals! locaux, nombreux à essaimer nos villages et coins les plus reculés de notre vaste et riche pays, initiés souvent par des Associations culturelles, voire des Comités de village, le devoir des pouvoirs publics est de les encourager en les assistant matériellement, sans toutefois, trop s'immiscer car il y va même de l'avenir de notre mouvement associatif. Aussi, une manifestation culturelle a des objectifs, au-delà de son aspect proprement culturel et de divertissement, notamment en saison estivale, puisqu'elle se doit d'arrimer d'autres activités tout aussi vitales, l'artisanat sous toutes ses facettes et le tourisme, avec tout ce que cela pourra engendrer comme rentes, non négligeables pour notre monde rural.
Festival théâtral de Mostaganem : l'externalisation, une expérience réussie

Cheikh Nâam, Mohamed Lamine et Houari dauphin enflamment le public bélabésien

Coup d'envoi du Festival national de la chanson Raï à Sidi Bel-Abbès

Festival arabe de Djemila: les chanteurs algériens mettent le turbo

Coup d'envoi du Festival de la musique et de la chanson oranaises

Les nouvelles perspectives de Benhalima
Après un report fortement anathématisé, jeudi dernier, l'assemblée générale élective de l'IRB Sougueur, que le bureau sortant appréhendait pour des causes qui ne restent un secret pour personne, a finalement eu lieu en fin d'après midi de ce mardi. En effet, répondant favorablement à une demande introduite par la commission de candidature, chargée de préparer l'élection du nouveau bureau, le directeur de la régulation et de l'administration générale (Drag) de Tiaret avait donné son feu vert, la veille, pour l'homologation de cette rencontre agrémentée par la participation de la quasi-majorité des membres, et en présence des représentants de la direction de la jeunesse et des sports et d'un huissier de justice. Cependant, l'épilogue des travaux de cette assemblée n'est une surprise pour personne dans la mesure où le président élu par une majorité absolue, Benhalima Mohamed en l'occurrence, jouissait d'une notoriété singulière auprès des fans, des joueurs et des admirateurs du! club phare de l'antique Trézel. Ce dernier, bien qu'il soit quelque peu gêné par la situation chaotique qui prévalait au sein de cette Association, vu que le bilan financier demeure toujours couvert d'un lot d'ambigüités qui ont négativement influé sur le club ces derniers temps, il n'a pas mâché ses mots pour étaler toute sa confiance quant à une issue favorable. Seul candidat en lice, le nouveau président promettra d'assainir, en verticale et en horizontale, les affaires de l'IRB Sougueur, tout en précisant que le bureau qu'il composera, incessamment, ne comportera aucun nom de ceux qui ont déjà figuré auparavant dans les staffs précédents. Une idée d'ailleurs cautionnée, et même vivement applaudie, par la majorité des amoureux de ce club qui ont apprécié la sincérité et le franc parler de Benhalima, ce jeune entrepreneur aux qualités avérées. Il est venu à temps, diront certains présents, qui estiment, qu'il pourra stabiliser les tensions créées autour d'un club qui ava! it longtemps ramé dans le flou. Par ailleurs, le clou de cette! assemblée est incontestablement l'absence de l'ancien bureau et ceux qui l'ont longuement soutenu par opportunisme et ingratitude. Ce dernier risque gros car la situation financière de l'IRBS laisse planer le doute et les poursuites judiciaires à son encontre semblent imparables et scandées, haut et fort, par les supporteurs et les membres de l'AG qui ne comptent pas lâcher prise jusqu'à éclaircissement des comptes. Par ailleurs, cette élection qui a vu l'arrivée du new big-boss permettra certainement à l'IRBS de prendre l'envol et, tel un phénix qui renaît de ses cendres, atteindre des horizons meilleurs.
48% des nouveaux inscrits orientés selon leur premier choix

«Difficile pour nous de remporter la Ligue des champions africaine»
Même s'il nous sépare encore, un bon bout de temps, avant d'entamer la prochaine édition de la Ligue des champions africaine, au MCA, l'on commence d'ores et déjà à y penser. Mieux, l'on nourrit de réelles ambitions sur cette épreuve, allant jusqu'à annoncer la couleur, et viser carrément le trophée africain, un trophée qu'aucun club algérien n'a réussi à le remporter. Mais le capitaine, Reda Babouche se veut réaliste. «Soyons logiques, c'est très difficile de parier sur la Ligue des champions africaine. C'est une compétition à haut niveau qui exige que l'on recèle en son sein un effectif des plus expérimenté, ce qui n'est pas le cas pour nous, dans la mesure où on est que quelques éléments qui sont comptés sur les doigts d'une seule main. C'est pourquoi, je salue personnellement l'arrivée de Amour qui devra nous donner un plus certains dans la compétition africaine, lui qui a disputé plusieurs matchs internationaux avec son ancienne équipe l'USMA. Cela dit, il est encore tô! t de penser à la Ligue des champions africaine, et il vaudrait mieux de se concentrer, à présent, à la préparation d'inter saison. C'est très important de la réussir, dans la mesure où l'équipe aura besoin de se bien préparer d'abord pour envisager par la suite défier les grands de l'Afrique», nous a dit le capitaine mouloudéen. Par ailleurs, revenant sur les conditions dans lesquelles Babouche a rempilé au Doyen alors qu'il était partant pour un club des pays du golf, le natif de Skikda a confirmé avoir bel et bien songé à le faire, mais ses contacts avec un club saoudien n'ont pas abouti. «اa ne sera que partie remise, car je compte bien terminer ma carrière dans un championnat de pays du golf.اa sera une occasion pour moi afin d'améliorer ma situation sociale», explique t-il.
Le Président Bouteflika réitère au souverain marocain sa détermination à hisser les relations algéro-marocaines

8e meeting méditerranéen d'athlétisme : huit pays présents à Tunis

Chalabi maintenu à la tête du staff médical des Verts
Les changements et maintiens au niveau du staff technique des Verts continuent, encore, à être d'actualité tant que la Fédération algérienne de football tergiverse encore à tout finaliser. Après avoir décidé de se séparer des services de Lamine Kebir et de maintenir, avec Saâdane, le duo composé de Zohir Djelloul et Hassen Belhadji, respectivement entraîneuradjoint et entraîneur des gardiens de but, la désignation du deuxième adjoint de Saâdane demeure toujours un point d'interrogation, étant donné que plusieurs noms continuent à faire leur apparition sur une «longue» liste, sans pour autant que cela ne pousse la FAF à prendre quelconque décision. Korichi, Bira et autre Saïb, pour ne citer que ceux-là, se trouvent en stand-by, le temps que l'instance fédérale prenne une décision définitive. Le staff médical est, lui aussi, concerné par ce mouvement, étant donné que la convention signée entre la clinique qatarie, Aspitar, et la FAF a ! pris fin dès le retour de la sélection nationale de l'Afrique du sud. Jugeant le travail accompli par l'équipe du Professeur Abdelhakim Chalabi de «concluant», la FAF, apprend-on, a entamé les négociations avec l'homme en question et la clinique qatarie pour prolonger le contrat. En dernier lieu, et selon l'édition d'hier du journal français «Le Parisien», les pourparlers ont abouti à ce que l'ancien médecin du Paris Saint-Germain et son staff poursuivront leur aventure avec les Verts, en prévision des prochaines rencontres des éliminatoires de la CAN- 2012, à partir de septembre prochain, face à la Tanzanie au stade 5-Juillet. LES APPRةHENSIONS DE SAآDANE Comme signalé dans une de nos dernières éditions, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, a demandé au président de la FAF, Mohamed Raouraoua, de programmer la joute amicale face au Gabon au stade Mustapha-Tchaker de Blida «afin d'éviter aux joueurs la grande pression du public algérois». Une demande, qui, au grand dam ! de Saâdane, n'a pas été acceptée par le président de la FAF, e! n décidant de la programmer, au même titre que celle face à la Tanzanie, au stade 5-Juillet. Un faux-pas dans une de ces deux rencontres sera fortement payé de la part des supporters algérois, comme cela a été le cas après le match perdu, sur ce même stade, face à la Serbie (3-0). Et même s'il se trouve actuellement en dehors du pays, Saâdane aurait exprimé à Raouraoua ses appréhensions quant à la réaction des supporters en cas d'un faux-pas et «ses répercussions sur le moral des joueurs». Dans ce même registre, il aurait demandé à son interlocuteur de transférer la domiciliation de la rencontre de septembre au stade de Blida, dans le cas où des dépassements aient lieu face au Gabon. QUEL SYSTبME DE SةCURITة POUR FAF.DZ ? Pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine, et la troisième depuis sa mise en service au mois de décembre dernier, le site Internet de la FAF a été piraté par des hackers égyptiens. Les tentatives successives, de surcroît réussies, posent plusieurs in! terrogations sur la qualité du système de sécurité mis en place par les techniciens chargés de faire la conception de ce site, facile pour «hacker». Et pourtant, une grandiose cérémonie a été organisée le jour de son lancement, pour le présenter comme étant le premier pas de l'entrée en lice de la FAF dans le monde des nouvelles technologies. De quelle technologie parle-t-on ? ہ bon entendeur?
Accidents de la route: une semaine meurtière, 86 morts, 1075 blessés du 21 au 27 juillet

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